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    Ce qu’il faut savoir pour réduire l’impact environnemental et lever les blocages

    En France, 99.9% des entreprises, sont des TPE/PME. Quelques soit leur taille, la réduction d’impact environnemental est aujourd’hui une priorité. Pourtant, de nombreuses TPE/PME rencontrent des freins dans leur transition vers des pratiques plus durables. Explorons ensemble, et en profondeurs, ces obstacles  complexes et de formes multiples pour identifier des solutions concrètes et adaptées. Je vous propose donc ici un décryptage des blocages principaux que rencontrent les TPE/PME. De la compréhension des freins à l’adoption de solutions  accessibles, jusqu’à la mise en œuvre d’un plan d’action clair, vous découvrirez comment répondre aux enjeux d’aujourd’hui en transformant votre entreprise en surmontant les défis qui se dressent devant vous.

    Quels sont les obstacles à la réduction de l’impact environnemental pour les TPE/PME ?

    Des freins structurels

    Pour de nombreuses TPE/PME, les ressources limitées constituent un frein majeur à l’adoption de pratiques plus durables :

    • Le temps : Les dirigeants, accaparés par la gestion opérationnelle quotidienne, peinent à libérer cette ressource inestimable pour des initiatives perçues comme chronophages.
    • Le budget : Les contraintes budgétaires renforcent ce blocage. Les fonds sont souvent mobilisés pour des besoins urgents, laissant peu de marge à l’investissement dans des solutions écologiques ou technologies durables.

    Mais il y a aussi des obstacles administratifs

    • La réglementation : Complexes, décourageantes et considérées comme un fardeau, les démarches administratives liées aux normes environnementales sont souvent perçues comme lourdes et chronophages.
    • L’accès aux informations : Les normes applicables sont éparpillées et difficiles à comprendre. Cela alimente la peur de l’erreur et freine toute initiative.

    Mais il y a aussi des obstacles administratifs

    • La réglementation : Complexes, décourageantes et considérées comme un fardeau, les démarches administratives liées aux normes environnementales sont souvent perçues comme lourdes et chronophages.
    • L’accès aux informations : Les normes applicables sont éparpillées et difficiles à comprendre. Cela alimente la peur de l’erreur et freine toute initiative.

    Des freins culturels et organisationnels

    Le manque de sensibilisation aux avantages financiers et compétitifs des pratiques écologiques limite l’engagement des TPE et PME. Les dirigeants méconnaissent souvent les opportunités économiques, comme :

    • La réduction des coûts
    • L’attractivité client.

    Ce manque de conscience s’accompagne d’idées reçues qui alimentent l’inaction, du genre : « l’écologie coûte cher ». Par ailleurs, la résistance au changement joue un rôle important. Les dirigeants redoutent que la mise en œuvre de nouvelles pratiques perturbe leurs processus internes ou affecte leur productivité. La peur de l’échec ou le scepticisme envers les bénéfices des démarches durables sont des freins psychologiques qui viennent renforcer cette inertie. A noter que cet état d’esprit est rencontré chez les dirigeants, mais aussi chez les salariés Ces blocages sont la conséquence d’un manque de visibilité sur les résultats à long terme ou d’une méconnaissance des outils disponibles pour faciliter la transition. La peur de bouleverser les habitudes, combinée à une appréhension des coûts initiaux, renforce l’immobilisme. Ces appréhensions, souvent inconscientes, créent une barrière culturelle qui freine l’adoption de pratiques pourtant accessibles et bénéfiques.

    Un environnement externe peu incitatif

    L’environnement économique et social autour des TPE et PME manque souvent de leviers incitatifs pour les accompagner dans leur transition écologique. Les actions de lobbying des industries traditionnelles, notamment celles des emballages plastiques, brouillent les messages et minimisent les alternatives durables. De plus, l’urgence d’agir est réduit par l’absence de pression ou de demande explicite de la part des clients et/ou des partenaires. À cela s’ajoute une difficulté d’accès aux ressources externes. En effet, les aides financières ou l’accès à l’accompagnement par des programmes publics restent souvent méconnus. Cette carence d’information et de soutien limite la capacité des petites entreprises à se structurer efficacement autour de projets durables, renforçant ainsi leur isolement.

    L’urgence d’agir malgré les défis

    Face aux nombreux défis, l’immobilisme comporte des risques importants pour les TPE/PME. Une absence de transition peut engendrer une perte de compétitivité. Notamment face à des concurrents plus engagés, capables de séduire une clientèle attentive aux pratiques responsables. De plus, les retards accumulés dans la transition durable se traduisent par une augmentation des coûts, que ce soit pour :

    • Se conformer à des réglementations futures
    • Rattraper un retard technologique.

    À l’inverse, une démarche écologique proactive représente une opportunité stratégique. Elle permet de :

    • Renforcer l’image de marque pour attirer des clients sensibles aux enjeux environnementaux.
    • Répondre aux attentes croissantes des consommateurs pour des entreprises responsables

    On le comprend bien ici, la réduction de l’impact environnemental des TPE/PME devient une nécessité pour garantir leur pérennité et leur position sur le marché.

    Lever les freins : des solutions accessibles pour une transition réussie.

    Mobiliser les ressources internes et externes

    En interne, le potentiel de la sensibilisation et de la formation des collaborateurs ne doit pas être négligé. Cela renforce leur engagement et transforme les équipes en acteurs du changement. Encourager une collaboration active au sein des entreprises stimule également l’innovation. Les ateliers participatifs et les groupes de réflexion débouche souvent sur des idées adaptées aux défis environnementaux.

    Les TPE et PME disposent également de nombreux leviers financiers et réglementaires pour appuyer leur transition écologique :

    • Les aides publiques : Elles allègent considérablement les contraintes budgétaires, rendant plus accessible l’adoption de solutions durables. On peut citer ici les :
      • subventions pour l’efficacité énergétique
      • crédits d’impôt pour les investissements verts,
    • Les cadres législatifs : Ils offrent des opportunités uniques. Ces dispositifs incitent à des pratiques durables et encouragent une transparence accrue. Ils permettent aux entreprises de valoriser leurs efforts auprès de leurs parties prenantes. Parmi l’ensemble de ces ressources nationale et Européenne, on peut mettre en avant la loi AGEC et la directive CSRD.

    Intégrer des solutions adaptées à l’échelle des TPE/PME

    Adopter les pratiques de l’économie circulaire constitue une stratégie accessible pour optimiser les ressources et réduire les déchets. Les entreprises peuvent transformer leurs déchets en ressources, en s’appuyant sur les principes de l’ISO 59020. Cela permet de :

    • limiter les coûts
    • réduire leur impact environnementale.

    Allonger la durée de vie des ressources par la mise en place de systèmes de réutilisation et de valorisation des matières complète cette démarche. Par ailleurs, l’Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC) est une alternative intéressante. En se recentrant sur l’usage plutôt que sur la propriété, les entreprises optimise leurs ressources et répondent précisément aux besoins de leurs clients. Les partenariats locaux ou sectoriels renforcent ces approches. Les infrastructures peuvent être mutualisées. Ce qui favorise les synergies durables. Ces initiatives permettent aux TPE et PME d’intégrer des solutions viables sans nuire à leur compétitivité.

    Exploiter les bénéfices d’une stratégie RSE bien pensée

    Les Objectifs de Développement Durable (ODD) fournissent un cadre structurant pour aligner les initiatives des TPE/PME avec des enjeux globaux. Identifier des ODD pertinents permet de renforcer la crédibilité de leurs démarches. On peut citer en exemple :

    • l’ODD 12 sur la consommation responsable
    • l’ODD 13 sur le climat

    Mesurer et valoriser leurs contributions à ces objectifs à l’aide d’indicateurs précis permet de communiquer efficacement sur leurs avancées. Par ailleurs, la transformation des défis environnementaux en opportunités commerciales boost les revenus ainsi que la compétitivité des entreprises. Adapter les offres aux attentes des consommateurs soucieux de leur impact environnemental garantit également une fidélisation accumulée et une meilleure image de marque.

    Structurer la transition pour un impact durable

    Planifier et mesurer des progrès sont essentielles pour structurer la transition écologique des TPE et PME. En utilisant des indicateurs de performance environnementale comme ceux définis par l’ISO 59020, elles peuvent :

    • évaluer leur circularité,
    • ajuster leurs stratégies.

    Les audits réguliers et tableaux de bord RSE jouent également un rôle clé. Ils permettent de :

    • centraliser les données,
    • d’identifier les axes d’amélioration,
    • mesurer l’efficacité des actions mises en place.

    Ces outils renforcent la transparence vis-à-vis des parties prenantes, et facilitent également une prise de décision éclairée. Enfin, les modèles inspirants, tels qu’Armor Lux ou Groix & Nature, montrent qu’une transition écologique réussie est non seulement possible, mais également bénéfique sur les plans économiques et sociaux.

    Développer une dynamique de coopération

    Créer des écosystèmes collaboratifs aide les TPE/PME à surmonter les obstacles liés à la transition écologique. Développer des synergies avec d’autres entreprises permet de mutualiser les coûts et d’optimiser les ressources disponibles. Par exemple, des clusters locaux peuvent partager des infrastructures comme des outils de recyclage, salle de réunion ou foncier disponible. Renforcer les liens avec les collectivités locales est également stratégique. En participant à des projets environnementaux communs, les entreprises accèdent à des ressources partagées et bénéficient d’un soutien institutionnel. Les fédérations professionnelles jouent également un rôle clé pour accompagner les petites structures dans leur transition écologique. Elles fournissent :

    • des outils pratiques,
    • des formations ciblées
    • des conseils personnalisés

    En favorisant le partage d’expériences et en défendant les intérêts de leurs membres, elles créent un cadre propice à l’adoption de pratiques durables et compétitives. Impliquer clients, partenaires et fournisseurs dans des initiatives collaboratives renforce l’efficacité des actions, L’intégration de leurs retours permet d’ajuster les stratégies pour un impact élargi et durable.

    Passer à l’action : un guide pour engager la transition écologique

    Faire ses premiers pas vers une stratégie environnementale

    Pour engager une transition écologique, les TPE/PME doivent d’abord évaluer leur situation actuelle en réalisant un diagnostic environnemental. Cela implique de collecter des données sur :

    • leurs consommations énergétiques,
    • leurs déchets
    • leurs pratiques de transport.

    Un audit simplifié ou accompagné par un expert aide à clarifier les axes d’amélioration. Ensuite, il est important d’identifier les priorités selon l’activité et les ressources disponibles. Par exemple, une entreprise industrielle peut cibler la gestion des déchets. Alors qu’une PME de services se concentrera sur la mobilité ou le numérique. Pour fixer des objectifs clairs, les approches SMART sont recommandées, avec des actions :

    • Spécifiques,
    • Mesurables
    • Adaptées aux ressources
    • Réaliste
    • Temporellement défini.

    Enfin, pour mesurer les progrès et renforcer la crédibilité auprès des parties prenantes, les normes comme l’ISO 59020 offrent une méthodologie adaptée.

    Mobiliser les outils et ressources adaptés

    L’utilisation de logiciels ou de plateformes dédiées facilite le suivi des performances environnementales. Ces outils centralisent les données sur la consommation d’énergie, les émissions de CO₂ ou les déchets. Ils permettent un suivi précis et des ajustements stratégiques. Les projets réalisés par d’autres structures montrent également la voie :

    • Lessonia réduit son empreinte carbone grâce à des cosmétiques éco-conçus.
    • Altho valorise 98 % de ses déchets.
    • OKwind développe des panneaux solaires intelligents pour l’autonomie énergétique.

    En complément, la formation des équipes est essentielle. Des ateliers proposés par des organismes comme l’ADEME permettent aux collaborateurs d’adopter des pratiques concrètes. Engager les équipes dans une démarche collaborative, à travers des groupes de réflexion ou des défis internes, mobilise leur créativité et leur engagement. Ces ressources pratiques offrent une base solide pour initier un changement durable.

    Mesurer et valoriser les efforts accomplis

    Les entreprises doivent suivre des KPI environnementaux clés, pour :

    • évaluer
    • valoriser leurs progrès,

    Ces marqueurs sont, par exemple, la consommation énergétique, le taux de recyclage ou les émissions de CO₂. Ces indicateurs permettent d’analyser l’impact des actions et d’ajuster les stratégies en conséquence. Les audits réguliers complètent cette démarche en identifiant les points forts et les axes d’amélioration. Cela garantie une progression continue.

    La communication est également cruciale : des rapports RSE, des publications et des labels comme l’ISO 26000 renforçant la crédibilité des entreprises. Ces efforts démontrent leur engagement et séduisent clients et partenaires. Armor Lux, par exemple, allie tradition et innovation avec ses produits labellisés et ses lunettes fabriquées à partir de filets de pêche recyclés. Ce positionnement lui permet de fidéliser sa clientèle et d’atteindre un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros en 2023.

    Pérenniser la transition vers la durabilité

    La durabilité est un levier stratégique essentiel pour se différencier sur un marché performant. En intégrant des pratiques écoresponsables, les entreprises attirent une clientèle soucieuse d’écologie et renforcent leur image de marque. Pour créer de nouvelles opportunités, il est primordial de développer une offre basée sur l’économie circulaire. Cette offre sera axée sur :

    • la réutilisation
    • le recyclage des produits,
    • la prolongation du cycle de vie des ressources

    La collaboration est un autre pilier de cette transition. L’idée est ici de mutualiser des infrastructures ou en participer à des projets locaux. Par exemple Groix & Nature :

    • valorise les déchets de homard en les transformant en verre, via une collaboration avec des artisans verriers.
    • s’associe avec la SNSM pour financer les actions de sécurité maritime.

    L’entreprise illustre ici comment environnement et solidarité peuvent coexister, tout en consolidant son ancrage local et son rayonnement régional.

    Anticiper les évolutions et s’adapter aux tendances

    Les TPE/PME doivent surveiller les changements législatifs, comme la CSRD, pour anticiper les obligations futures en matière de durabilité. Cela leur permet d’adopter des stratégies adaptées et d’éviter des ajustements coûteux. En parallèle, elles doivent répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. L’innovation est un moteur clé : le recyclage avancé et les énergies renouvelables, comme le solaire, offrent des solutions efficaces pour réduire leur empreinte carbone. Intégrer ces technologies renforce leur compétitivité, tout en séduisant des clients sensibles à l’innovation. Ces démarches positionnent les entreprises comme des leaders avant-gardistes, prêts à relever les défis de demain tout en contribuant activement à la transition écologique globale

    Pour conclure

    La transition écologique n’est plus une option pour les TPE/PME, mais une opportunité à saisir. En adoptant des démarches claires et accessibles, comme celles abordées dans cet article, les TPE/PME peuvent non seulement réduire leur impact environnemental, mais aussi renforcer leur compétitivité et leur attractivité. De l’évaluation initiale de la situation à la fixation d’objectifs mesurables, chaque étape permet de structurer une démarche cohérente et efficace. S’appuyer sur des outils adaptés, former les équipes et valoriser les efforts accomplis assurent une progression durable et partagée. Les exemples inspirants d’Armor Lux et de Groix & Nature montrent qu’une transition réussie est non seulement possible, mais également porteuse de bénéfices concrets, à la fois économiques et sociaux. Ces entreprises bretonnes illustrent que l’innovation et l’engagement peuvent transformer les défis environnementaux en moteurs de croissance. Alors pourquoi ne pas faire de la durabilité un levier pour votre entreprise ? Engagez-vous dès aujourd’hui dans cette dynamique, en intégrant des actions concrètes et en mobilisant vos collaborateurs. Comme l’a dit Ban Ki-moon, ancien Secrétaire général de l’ONU : « Nous n’avons pas d’autre choix que de nous engager dans un avenir durable. ». Il ne vous reste qu’un pas à franchir pour devenir un acteur clé de cette transition.

    …et si vous souhaitez structurer cette approche dans votre propre activité,

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    Loi AGEC : Comment les entreprises et collectivités peuvent transformer leurs obligations en opportunités durables